Si vous envisagez de prendre des « boosters » de testostérone pour des raisons d’anabolisme musculaire ou pour gagner de l’énergie ou pour augmenter votre libido. Vous avez fait un choix judicieux.
Par contre, il faut savoir qu’il existe également quelques effets secondaires potentiels dont vous devriez être conscient avant de vous lancer.
Rappel de l’intérêt des « boosters » de testostérone :
Voici trois des effets les plus recherchés lors de la prise de ce genre de suppléments :
- Augmentation de la production de testostérone endogène : De manière générale, les ingrédients dans un « booster » de testostérone, interviennent dans plusieurs cycles métaboliques de l’organisme qui à la fin provoquent un signal nerveux au niveau du cerveau pour que commence la production de testostérone. Ensuite d’autres ingrédients permettront de maintenir ce taux constamment élevé.
- La diminution au plus bas des œstrogènes : l’homme produit aussi des hormones féminines et ceci est totalement compréhensible. En effet, les œstrogènes permettent d’exercer un rétrocontrôle sur la production de testostérone naturelle pour qu’il y ait un équilibre au sein de l’organisme. Mais parfois, il arrive que ce taux d’œstrogènes soit plus haut que le taux de testostérone, ce qui accentue la baisse de production de testostérone. De plus, sachez que votre corps une enzyme que l’on appelle « aromatase » et elle a la faculté de transformer la testostérone en œstrogène. Les ingrédients utilisés vont venir inhiber ces enzymes afin de réduire leur procédé d’aromatisation.
- Augmenter le taux de testostérone libre : Près de la moitié de la testostérone présente dans le corps d’un homme est rattachée à l’hormone sexuelle « globuline ». Lorsque le lien se créé entre ces hormones, la testostérone perd sa propriété anabolique. Les boosters de testostérone vont réduire les niveaux de globuline afin de laisser plus de champs libres à la testostérone anabolique pour construire du muscle et produire plus d’hormone de croissance (HGH).
Les ingrédients qu’il faut absolument retrouvés dans votre « booster » de testostérone :
Ingrédients |
Actions |
Etudes scientifiques |
Les ingrédients qui augmentent réellement la testostérone : |
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Aspartique Acide D (DAA ou D-Asp) | Acide aminé qui est précurseur de l’hormone « lutéinisante ». Une hormone qui participe à la production de la testostérone. Elle incite aussi à la libération de l’hormones de croissance. | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19860889 |
Vitamine D3 | Plusieurs études montrent un impact positif de la vitamine D sur la production de testostérone. | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21154195 http://news.bbc.co.uk/1/hi/health/8493042.stm |
Zinc | Joue un rôle important dans la spermatogénèse et production de testostérone naturelle. Il possède aussi une action bloquante contre l’aromatisation. | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7271365 |
Ginseng | Améliore la fonction érectile car c’est un vasodilatateur puissant mais intervient aussi dans le cycle de production de la testostérone. Ils possèdent ne nombreux autres bien fait que nous ne citerons pas ici. | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9063034 |
Extrait d’huitre | 100 gr d’huitre contient 10 fois la quantité de zinc présents dans un steak de 100 gr. Cet extrait inclus également 59 éléments dont le corps a besoin pour produit de la testostérone. Par exemple, des acides aminés des oméga 3, des oméga 6, de l’iode…etc. | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15041778 |
Mucuna Pruriens (pois Mascate) | C’est un extrait de plante précurseur direct de la dopamine. Elle joue un rôle dans la production de testostérone et de de production d’hormone de croissance. Elle a aussi la capacité de réduire les niveaux de prolactine pour empêcher une chute de la testostérone libre. | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18973898 |
Vitamine K2 | Une des vitamines les moins connues, K2 aide à garder des niveaux de testostérone constants dans les testicules. | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21894328 |
Les ingrédients inhibiteurs d’œstrogènes |
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Vitamine B6 (pyridoxine) | La vitamine B6 stimule les récepteurs androgéniques, ce qui contribue à la production de testostérone. Mais elle intervient surtout dans la diminution de l’affinité entre récepteurs oestrogénique et œstrogènes. | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/6727359 |
Lutéoline | Composé chimique de type flavonoïde qui inhibe la production d’estrogènes et lutte contre l’aromatisation de la testostérone. Ils améliorent aussi les fonctions androgéniques du corps pour améliorer la production de testostérone., naturellement cet ingrédient est présent en grande quantité dans le citron, la sauge et la menthe poivrée. | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22838964 |
Les producteurs de testostérone libre |
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Les orties | Elles vont réduire les niveaux de globuline afin de laisser plus de champs libres à la testostérone anabolique pour construire du muscle et produire plus d’hormone de croissance (HGH). En qualité secondaire, les orties permettent aussi de prévenir l’aromatisation de la testostérone en œstrogène. | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7702715 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9463941 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3074486/ |
Bore | Il augmente le niveau de testostérone libre en diminuant la globuline, diminue la production d’œstrogènes pour aider dans la production de testostérone supplémentaire ainsi que dans la diminution des œstrogènes. | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21129941
Dans l’étude ci-dessus, son utilisation montre une augmentation de la testostérone chez l’homme de 29% tout en diminuant les œstrogènes de 39%. |
Magnésium | Il réduit les niveaux de globuline afin de laisser plus de champs libres à la testostérone anabolique pour construire du muscle. Fonctionne en synergie avec le Zinc. Il possède aussi une action myorelaxante et réduit le risque de crampes. | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20352370 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24723948 |
Fenugrec | Il aide à garder un niveau de testostérone stable, en plus d’améliorer la libido. C’est un antioxydant très puissant, qui en plus aide à réguler le métabolisme du sucre. Il réduit aussi les niveaux de globuline afin de laisser plus de champs libres à la testostérone anabolique pour construire du muscle. | http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21116018 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7852532 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21312304 |
Booster musculation : effet secondaire physiquement visible
L’effet secondaire physique le plus fréquemment signalé est une épidémie d’acné. Les hommes rapportent que la forme la plus courante d’acné à laquelle ils font face, c’est l’acné au niveau du dos. Il existe des gommages spécialement conçus pour le dos et réduire ses effets.
Un effet secondaire qui est important à considérer lorsque vous cherchez à développer vos muscles, c’est que les « boosters » de testostérone sont très efficaces pour construire de nouvelles fibres musculaires supplémentaires et augmenter votre force mais malheureusement la résistance des tendons et des ligaments n’est pas augmentée en conséquence. Et afin d’éviter d’éventuelle accident lié à votre activité sportive, il sera donc important de veiller à ce que votre régime d’entraînement soit équilibré de manière à favoriser une croissance musculaire positive et saine.
Il y a eu des recherches et des rapports dans toute l’Europe sur les effets à long terme sur la santé des « boosters » de testostérone. Apparemment, les reins peuvent être endommagés par l’utilisation prolongée de ces suppléments. Il est conseillé de faire une pause de plusieurs semaines après quelques mois d’utilisation. Mais surtout, il faut respecter les dosages prescrit et boire assez d’eau.
Des maux de tête légers et une anémie ou une déficience en fer sont d’autre effet secondaire possible mais souvent remarqué chez les personnes sensibles à ces deux symptômes.
L’effets secondaire du booster au niveau psychologique :
Il existe quelques effets secondaires psychologiques potentiels associés aux « boosters » de testostérone.
Les fluctuations de l’humeur sont les effets secondaires psychologiques les plus fréquemment rapportés sur le long terme. Il arrive parfois qu’un haut taux de testostérone peut rendre agressive.
Ensuite, il a été mis en évidence que souvent ces produits peuvent extrapoler la personnalité d’un individu.
En effet, quelqu’un qui a tendance à être agressive peut le devenir encore plus avec un « booster » de testostérone ou à l’inverse, les personnes dépressives peuvent le devenir encore plus. Quoi que cette dernière reste encore à démontrer car en général c’est plutôt un taux bas de testostérone qui peut rendre dépressive et non l’inverse.
De l’anxiété peut être trouvée chez les individus prenant des suppléments stimulant la testostérone. Mais cela dépend vraiment de la personnalité de la personne à la base.
Nos conseils pour éviter les effets secondaires du booster:
Conseil n° 1 : n’en prenez pas si vous êtes une personne à risque comme nous le disions plus en avant dans le texte.
Conseil N°2 : n’en prenez vraiment que si le besoin s’en fait ressentir et que vous êtes sûr d’avoir un taux de testostérone bas.
Conseil N°3 : ACHETER DE LA QUALITÉ : Si un produit vous parait contenir des substances inconnues ou bizarres et inutiles dans un « booster » de testostérone, prenez le temps de vous renseigner avant de l’acheter. Parfois certains produits d’enrobage sont de très mauvaises qualités et peuvent causés des indigestions ou encore d’autres ingrédients interfèrent entre eux et causent des désagréments. Méfiez-vous des produits pas très cher.
Conseil N°4 : Regardez les étiquettes ! il faut que la liste des ingrédients soit transparente, qu’elle ne cache rien, que tous les termes soit compréhensible et que tous les risques d’allergies soient mentionnés.
Conseil N°5 : faites attention au ZINC que le produit contient. Le zinc est idéal pour la testostérone, mais il peut aussi avoir des effets secondaires. Il existe, en plus, beaucoup de forme de zinc. La meilleure forme au niveau rapport qualité/prix, connue sur le marché est le « citrate de zinc » (31% d’absorption intestinale). Il y a aussi le « gluconate de zinc » mais qui reste élément vraiment très coûteux.
Conseil N°6 : attentions aux plantes brutes et aux plantes améliorées. Si vous devez consommer beaucoup de plantes brutes pour obtenir des effets stimulants, vous êtes plus susceptible d’avoir des effets secondaires associés à cette plante. Alors que les plantes améliorées résolvent ceci en fournissant plus de principes actifs pouvant stimuler la testostérone.
Conseil N°7 : prendre certains extraits de plantes en petite quantité pour améliorer l’absorption de votre « booster » de testostérone. En procédant ainsi, vous pourrez diminuer vos doses de « booster » pour avoir les mêmes effets qu’une dose normale. En plus, vous réduirez les risques d’effets secondaires. Pour le moment nous pouvons vous proposez les extraits de poivres noirs et des extraits de curcuma.
Que conclure ?
Bien qu’il existe un certain nombre d’effets secondaires potentiels associés aux booster de « booster » testostérone, il n’y a pas assez de recherches pour soutenir ou refuser que ces effets possibles soient directement liés aux suppléments.
Il existe de nombreuses personnes, hommes et femmes, à travers le monde qui ont pris ces suppléments pendant des années et ont signalé peu ou pas d’effets secondaires. Cependant, comme pour toute vitamine ou autre supplément que vous prenez, si vous ressentez des effets secondaires, il est important de consulter un médecin pour déterminer s’il peut être lié aux suppléments eux-mêmes.
Plus important encore, si vous essayez un « booster » de testostérone, faites des recherches sur divers produits d’abord – lisez ce qui se dit sur tel ou tel produit., recherchez des produits qui utilisent des produits de qualité. Vraiment prenez le temps de chercher et surtout de poser des questions à des professionnels de santé.
Mais comme je le répète souvent, commencez déjà par avoir une bonne hygiène alimentaire, une alimentation variée et équilibrée, le tout couplé à une activité sportive avant de vous lancez dans la supplémentation.
Vous n’avez qu’une santé. Préservez-là.
Par Guillaume B.