Pour ou contre l’aspartame ?

Aspartame ami ou ennemi ?

Nous avons tous déjà entendu parler de l’aspartame, que ça soit en bien ou en mal. Mais savons-nous de quoi il s’agit réellement ? quelle opinion adopter ?

Apprenons ensemble à le connaître plus amplement.

L’aspartame est un édulcorant ( = produit donnant une saveur sucrée) découvert accidentellement par le chimiste James Schlatter en 1965.

À la base ,Il s’agissait d’un intermédiaire de synthèse pour des médicaments anti-ulcère. C’est en se léchant l’index pour tourner une page que Schlatter à senti ce goût « sucré » qui provenait du produit qu’il avait manipulé auparavant.)

aspartame

Ce goût sucré fut inattendu car l’aspartame existe grâce à l’union de deux acides aminés qui n’ont rien à voir avec le sucre :

  • l’acide L-aspartique
  • l’ester méthylique de la phénylalanine

Il a fallu attendre une vingtaine d’années pour que cette substance soit commercialisée. Elle a nécessité de nombreux examens toxicologiques.

À ce jour il est identifiable sur les étiquettes alimentaires par le code E 951 et il est aussi bien présent dans les recettes de boissons que des préparations alimentaires.

Il est donc considéré comme un additif alimentaire par le fait qu’il améliore ou change le goût d’un aliment ou d’une boisson. L’intérêt réel de cette molécule, vous l’avez compris, c’est remplacé le goût du sucre naturel.

En effet, le pouvoir sucrant de l’aspartame est deux cent fois supérieur à celui du sucre naturel (le saccharose ou sucre de table).

Bien sûr une dose journalière recommandée a été établie par les autorités compétentes pour que son utilisation par les industries et par nous mêmes ne soit pas abusive.
Cette dose a été établie à 40 mg par kg de poids corporel par jour.

Exemple :
une personne de 60 kg devrait consommer 2,4 gr maximum d’aspartame soit 280 sucrettes ou 20 canettes de boissons light par jour.

Au delà de cette dose, il semblerait qu’il puisse y avoir des effets secondaires sur l’organisme.

C’est étonnant qu’il y ait une dose journalière recommandée (DJA) car les scientifiques disent que les deux acides aminés qui le composent sont naturels et totalement assimilable par l’organisme.

Alors Pourquoi la réunion de ces deux éléments seraient dangereux pour la santé?

D’après certaines études l’ester méthylique de la phénylalanine, présent dans l’aspartame est hautement visé.

Il parle d’effet laxatif ou de diarrhée chronique à hautes doses.

De plus la digestion de celui-ci entraîne des troubles au niveau des intestins de part la formation de méthanol qui peut être toxique à très haute dose.
À savoir aussi que l’élévation des concentrations plasmatiques de l’ester méthylique de la phénylalanine dans le sang, peut entraîner un transport accrue de cette substance dans le cerveau et provoquer des épilepsies, éventuellement des tumeurs.

Voire même la possibilité de modifications neuroendocriniennes, en particulier l’augmentation des concentrations de catécholamines dérivées de la phénylalanine et provoquer le gonflement des ganglions synaptiques et la médulla des glandes surrénales au niveau du cerveau.

Il existe aussi une maladie génétique nommée la phénylcétonurie qui se caractérise par une mauvaise absorption de la phénylalanine qui peut entraîner une déficience mentale. Mais cette maladie ne touche qu’une personne sur 16 000. Donc on ne peut la considérer comme coupable avec l’aspartame mais elle n’est pas à écarter en cas de doute.

Il se pourrait aussi que l’aspartame puisse favoriser le diabète et l’obésité, de par leur effet sucrant en déréglant le pancréas ( notre pompe à insuline) par la création de « faux pic  » d’insuline trop fort et trop répétitif. Car même si ce n’est pas un glucide en tant que tel, le simple goût sucré sur la langue peut provoquer au niveau du cerveau l’obligation de secréter de l’insuline.

Malheureusement le fondement de ces effets néfastes ont été contre dit et démentis à plusieurs reprises par de nombreux chercheurs scientifiques ( travaillant dans l’industrie agroalimentaire…).

Enfin pour ne rien vous cacher ce débat reste encore d’actualité. Si ce sujet vous intéresse grandement, je vous invite à faire des recherches sur internet car vous y trouverez de nombreuses sources d’explications que je n’ai pas cité dans cet article.

Voici une première source Venant de l’EFSA ( EUROPEAN FOOD SAFETY AUTHORITY)
qui serait susceptible de vous intéresser :

http://www.efsa.europa.eu/fr/topics/topic/aspartame

En ce qui concerne l’acide aspartique, aucun effet néfaste sur l’organisme n’a été démontré. Donc pas de soucis de ce côté là.

Voici quelques autres exemples d’édulcorant de la même famille que l’aspartame que vous pourriez trouver dans votre alimentation quotidienne.

Succédanés Usages Pouvoir sucrant DJA
mg/kg
Acésulfame-potassium

(Sunett)

Approuvé comme additif alimentaire pour une foule d’aliments transformés/non vendu comme édulcorant de table* 200X 15
Cyclamate

(Sucaryl, Sweet’n Low, Sugar Twin)

Approuvé comme édulcorant de table seulement* 30 à 50X 11
Saccharine

(Hermesetas)

Approuvée comme édulcorant de table seulement* 300 à 500X 5
Sucralose

(Splenda)

Approuvé comme additif alimentaire pour une foule d’aliments transformés 600X 9

On entend beaucoup parler du stévia depuis quelques années, un « nouvel » édulcorant issu d’un petit arbuste originaire de l’Amérique du Sud (stevia rebaudiana).

Mais je vous rassure la fabrication ou l’utilisation qui en est faite est similaire à tous les autres édulcorants.
À la limite Le sirop d’agave pourrait être l’édulcorant le plus intéréssant à utiliser car c’est celui qui demande le moins de transformation et qui reste le plus naturel possible.

Ce sirop est extrait de la sève présente dans le coeur de l’agave et il est seulement 1.4 fois plus sucrant que le saccharose. Sa forte contenance en fructose lui confère un indice glycémique assez faible (autour de 20). cependant, faites attention car il est presque aussi calorique que le sucre, soit autour de 17 calories par cuillérée à thé contre 20 calories pour le sucre.

Et comme son pouvoir sucrant est plus élevé, on en utilise moins : on suggère généralement de remplacer 1 tasse de sucre par 2/3 tasse de sirop d’agave. Profitez de cette avantage mais attention à sa haute teneur en fructose, il fait augmenter le taux de triglycérides dans le sang lorsqu’il est consommé en grande quantité. Cette augmentation constitue un facteur de maladie cardiovasculaire et de résistance à l’insuline. ( comme tous les sucres naturels consommés en trop grosse quantité).

Je conclurais donc que le manque d’information sur la toxicité de l’aspartame devrait nous pousser à nous méfier. Même si les molécules sont d’origine naturelle, il ne faut pas oublier qu’elles sont synthétisées en laboratoire..

Le mieux serait donc d’éviter sa consommation ou du moins la minimiser. Car il n’y a rien de plus sûr que ce qui vient de la nature et qui a été très peu transformer.

Si vous avez envie de sucre ou de goût sucré favoriser le vrai sucre de table ou les fruits. ( ou pourquoi pas le sirop d’agave). Mais faites tout de même attention à votre consommation de glucides simples.

Penser à votre santé, vous n’en avez qu’une.