Soupe liebig valeur nutritionnelle

Soupe Liebig valeur nutritionnelle pour 100 millilitres :

Soupe Liebig choisit : Velouté de 10 légumes Liebig

Calories : 46 kcal

soupe liebig valeur nutritionnelle

 

Soupe Liebig valeur nutritionnelle détaillée :

100 mL 250 mL (1L = 4 assiettes)
Énergie 192 kJ

46 kcal

480 kJ

115 kcal

Matières grasses

dont acides gras saturés

2,1 g

0,7 g

5,3 g

1,8 g

Glucides

dont sucres

5,5 g

2,5 g

13,8 g

6,3 g

Fibres alimentaires 0,9 g 2,3 g
Protéines 0,8 g 2 g
Sel 0,75 g 1,9 g

 

Ingrédients :

  • Eau
  • Légumes 42% (jus de tomates à base de concentré, carotte, pomme de terre, oignon, poireau, potiron, céleri, petit pois, navet, courgette)
  • Lait écrémé reconstitué
  • Amidon transformé de maïs
  • Huile de colza
  • Sucre
  • Beurre de cuisine
  • Sel
  • Arôme

Peut contenir des traces de blé et œuf.

Le petit mot du diététicien cette soupe liebig :

Nous définirions une soupe comme un aliment liquide ou onctueux, froid ou chaud, qui est servi au début du repas ou en fin de repas selon les envies.
La plupart des soupes traditionnelles sont composées de légumes cuits, de légumineuses cuites auxquelles on ajoute parfois des protéines animales ( viandes, poissons, œufs….), des produits laitiers ( lait, yaourt, fromage…) des matière grasses ( beurre huile, crème fraîche…), épaississant ( farine ou fécules). Il arrive parfois qu’elle soit servie comme dessert sous forme de « soupe aux fruits » par exemple.

Pour rappel, le bouillon est l’ancêtre de la soupe, (enfin façon de parler puisque cet « ancêtre » est toujours d’actualité).
Il consiste à plonger et à cuire dans l’eau bouillante des légumes et autres denrées.
Avant le XXe siècle, il représentait sûrement plus de 98 % des « soupes » consommées. Souvent, l’eau de cuisson, le bouillon, était consommée séparément des denrées solides ou des légumes pilés.

Les soupes sont réellement apparues lorsqu’on nous avons commencé à ajouter de l’amidon soit sous forme de farine ou de légumineuse dans les recettes.

Mais aujourd’hui, que penser de ces soupes industrielles qui remplissent les rayons des supermarchés avec leur bel emballage marketing ? Vaut elle nos bonnes vieilles recettes de grand-mère ?

Rien que de comparer la valeur nutritionnelle d’une soupe faite maison et d’une brique de soupe vous permettrait déjà de vous faire rapidement votre opinion entre produit frais et produit industriel.

Bien sûr, en lisant l’emballage, vous me diriez que nous nous rapprochons de la définition faite plus en amont… mais une partie de cette recette reste quand même assez intrigante ? Avouons-le.

À commencer par l’ajout d’additif comme le glutamate pour améliorer leur goût, en plus de la présence d’amidon de maïs modifié ( « modifié »…. perturbant) qui fait grimper le taux de glucides, suivi par du sirop de glucose, du sucre pour masquer l’acidité de certains légumes. ( je ne vous parle pas de l’indice glycémique qui a fait un bon).

Sans oublier des huiles végétales hydrogénées. Effectivement, l’huile de colza est meilleure que l’huile de tournesol ou l’huile de palme mais une fois réchauffée elle n’a plus les mêmes propriétés que nous recherchions à la base . Néanmoins je reconnais que la présence d’acide gras saturé reste souhaitable pour une portion mais le problème est plus profond, c’est à dire le déséquilibre entre Oméga 6 et oméga 3.

À cela on peut rajouter la présence de lait écrémé reconstitué, de beurre de cuisine qui font grimper l’apport en lipide de la soupe.
La présence de sel aussi est vraiment très voire trop importante quand vous savez qu’il nous est conseillé 6 gr de sel ( = 2500 mg de sodium) par jour et qu’avec 250 ml de soupe nous avons déjà 1/3 des besoins recommandés.

Malheureusement, il n’est pas précisé si les arômes ajoutés sont d’origine naturelle.

Entre la soupe industrielle et les promesses de naturel qu’elle affiche sur son emballage, il y a donc bien un fossé.

Il faut reconnaître que les légumes sont chers et donc faire une soupe maison par jour reviendrait assez cher.
Le côté économique des briques de soupe pourrait nous aider à répondre en partie à nos besoins en fibres, vitamines et minéraux.
Je conseillerai assurément de ne pas en abuser.

Vous comprendrez donc que toutes les soupes industrielles ne sont pas à jeter à la poubelle! Si vous devez faire un choix, choisissez de préférence les soupes vendues au rayon frais de votre supermarché et dont la composition est souvent bien meilleure. Disons que le rayon bio est à mettre en avant.
Pour juger de la qualité de ces produits il est bon de vérifier leur teneur en légumes, en fibres, en sel et les additifs utilisés.
Les soupes de la marque Liebig et les produits des filières bio restent assez intéressantes.
Mais sachez qu’il vous reste toujours l’option légumes frais, bouillon et mixeur (un peu d’épaississant naturel pour augmenter l’effet de texture) qui restera l’option de prédilection.